Les garanties en cas de décès sont souvent exprimées en % du salaire annuel brut (sauf garantie pour les frais d’obsèques exprimée en % du PMSS). En clair, si l’assuré décède, les ayants droit (comme le conjoint ou les enfants) recevront un capital qui peut être majoré selon la situation familiale ou le nombre d’enfants à charge. Ce capital peut même être doublé en cas d’accident !
Mais ce n’est pas tout : en cas de décès, il y a aussi les rentes.
Pour les enfants, on parle de rente éducation, qui, malgré son nom, peut être utilisée pour bien plus que les frais de scolarité.
Pour le conjoint, c’est la rente conjoint, qui peut être temporaire (versée sur une période définie) ou viagère (versée à vie)
Les garanties liées à l’accident
Les garanties liées aux accidents sont aussi exprimées en % du salaire brut, en complément ou en déduction des prestations versées par la Sécu. Dans cette catégorie, on retrouve des garanties en cas d’incapacité de travail ou d’invalidité. Par exemple :
Si un salarié est en arrêt maladie, le contrat de prévoyance peut venir compléter les indemnités journalières de la sécurité sociale pour compenser la perte de salaire.
En cas d’invalidité, le contrat peut aussi prévoir le versement d’une rente, celle- ci est temporaire, car elle durera jusqu’à la liquidation des droits à la retraite.
Mais attention, ces prestations ne peuvent jamais dépasser 100 % du salaire net.
Questions fréquentes
Qui paie la cotisation lors d’un arrêt de travail ?
Les indemnités journalières font partie du revenu de remplacement et sont donc soumises à cotisations de la CSG CRDS. La cotisation est payée via ce revenu qui figure sur le bulletin de paie.
Qui doit payer la prévoyance ?
La cotisation peut être répartie entre l’employeur et le salarié, ou être payée en totalité par l’employeur.
Quelle perte de salaire après 3 mois d’arrêt maladie ?
Pour faire simple, sans contrat de prévoyance, en tant que salarié non cadre ayant entre 1 et 5 ans d’ancienneté, au bout de 3 mois d’arrêt de travail, vous n’aurez que 50% d’indemnités journalières versées par la sécurité sociale (plafonnées à 1,8 SMIC).